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Night work and risk of common mental disorders : analyzing observational data as a non-randomized pseudo trial.
(Travail de nuit et risque de troubles mentaux communs : analyse des données d'observation en tant que pseudo-essai non randomisé).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 44, n° 5, septembre 2018, pp. 512-520, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner le travail de nuit en tant que facteur de risque de troubles mentaux communs (CMD). Une étude de cohortes en trois vagues a été menée sur des populations de travailleurs sociaux et de la santé sur une durée de 8 années (n = 46 010 au total). Les données ont été analysées pour examiner si passer du travail de jour au travail de nuit était associé au développement de CMD, dans quelle mesure le fait de revenir au travail de jour faussait cette association, et si passer du travail de nuit au travail de jour était associé à la guérison des CMD. Les résultats ont montré, selon la régression logistique avec équation d'estimation généralisée et sans correction de biais, que le passage au travail de nuit n'était pas associé à la probabilité de développer des CMD. Toutefois, les travailleurs de nuit présentant des CMD avaient plus de chances de guérir lorsqu'ils passaient au travail de jour que lorsqu'ils continuaient à travailler de nuit. Lorsque les travailleurs de nuit développaient des CMD, les probabilités de revenir au travail de jour augmentaient de 68 %. Dans les analyses corrigées pour tenir compte de ce biais, le passage du travail non nocturne au travail de nuit était associé à une probabilité 1,25 fois plus élevée de développer des CMD. En conclusion, le passage du travail de jour au travail de nuit augmente le risque de CMD, alors que le retour au travail de jour augmente les chances de guérison.