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Sickness absence in a re-employment program as a predictor of labor market attachment among long-term unemployed individuals : a 6-year cohort study in Finland.
(Absentéisme pour raison médicale utilisé comme élément prédictif de la participation au marché du travail chez des chômeurs de longue durée dans un programme de réinsertion : étude de cohorte sur 6 ans en Finlande).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 44, n° 5, septembre 2018, pp. 496-502, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de savoir si les arrêts maladie au cours de la participation à un programme de réinsertion subventionné par l'Etat parmi les chômeurs de longue durée étaient associés à une participation ultérieure au marché du travail. 18 944 chômeurs de longue durée (âgés de 18 à 60 ans) participant à un programme de réemploi subventionné de six mois en Finlande ont été reliés à leurs arrêts maladie enregistrés pendant le programme et à leur situation sur le marché du travail après le programme. Le modèle de croissance de classe latente a été utilisé pour identifier les trajectoires de participation au marché du travail sur une période de suivi de six ans et la régression logistique multinomiale pour étudier l'association entre l'absentéisme et les trajectoires de participation au marché du travail. Quatre parcours de rattachement à la vie active ont été identifiés : « renforcé » (77 %), « tardif » (6 %), « sortants » (10 %) et « non participants » (7 %). Les résultats ont montré que l'absentéisme pour cause médicale était associé à un risque accru d'appartenir aux trajectoires des sortants et des non participants. Le fait d'avoir plus de 30 jours d'arrêts maladie pendant le programme de réinsertion augmentait le risque d'appartenir dans l’avenir à la trajectoire des non participants dans tous les groupes d'âge, mais en particulier chez les 30-44 ans, et les 18-29 ans. A ces âges, le fait d'avoir moins de 30 jours d'absence pour cause de maladie était également associé à un risque élevé d'appartenir à la trajectoire des non participants, alors que ce risque était moindre chez les personnes de 45 à 60 ans. En conclusion, les arrêts maladie au cours de la participation à un programme de réinsertion subventionné augmentaient le risque d'une faible participation au marché du travail au cours des six années suivantes. Le risque était particulièrement élevé chez les participants plus jeunes ayant pris plus de 30 jours d'absence pour cause de maladie.