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Analyse des représentations suite à l'introduction d'un robot d'assistance physique dans un objectif de prévention des TMS.
Extrait de : L'activité et ses frontières. Penser et agir sur les transformations de nos sociétés. 55e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Paris, 11-13 janvier 2021.
Acte congres
Edition : Paris, Société d’ergonomie de langue française (SELF), 2021, pp.136-140, ill., bibliogr.
Dans un objectif de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS), l’étude d’un cas d’introduction de robot d’assistance physique sans contention, manipulé par l’opérateur (RAPscM) a permis d’analyser les représentations de différents acteurs. Cette analyse porte sur l’apport du RAPscM pour la prévention des TMS, sur les conséquences de ce RAPscM sur la production et sur les besoins de formation des opérateurs. La méthodologie se fonde sur l’analyse de documents retraçant le projet et sur 12 entretiens semi-directifs. Les résultats montrent que l’introduction du RAPscM s’est faite avec une vision partielle de la problématique des TMS centrée sur une composante de la dimension biomécanique : les efforts de meulage. Les conséquences pour la production ont été sous-estimées en termes de quantité et de qualité. En effet, l’encadrement a considéré que l’expertise des opérateurs serait inchangée lors de l’usage du RAPscM alors que les opérateurs ont exprimé un sentiment de perte de qualité de l’ébarbage réalisé. Cette étude ouvre sur la nécessité d’analyser plus finement les gestes professionnels lors de l’introduction d’un RAPscM.