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L’analyse des gestes professionnels dans le secteur de la fonderie : le cas des ébarbeurs.
Extrait de : Université de l’ergonomie. Comment contribuer à un autre monde ? 54e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Tours, 25-27 septembre 2019.
Acte congres
Edition : Paris, Société d’ergonomie de langue française (SELF), 2019, 8 p., ill., bibliogr.
Des études scientifiques sur l’activité d’ébarbage ont mis en évidence la problématique importante de troubles musculosquelettiques (TMS). Dans une optique de prévention des TMS, l’entreprise de fonderie au sein de laquelle se réalise cette étude s’est orientée vers une solution de
robotique collaborative (cobot) visant à réduire l’astreinte biomécanique lors des opérations d’ébarbage. Les concepteurs de cobot avancent qu’en les utilisant l’astreinte biomécanique diminue et que l’expertise de l’opérateur est conservée. Dans ce contexte, une étude sur la prévention des TMS a été initiée afin d’analyser l’évolution des gestes professionnels de ces ébarbeurs lors de l’utilisation du cobot. La
première étape de cette étude, objet de cette communication, a porté sur l’analyse de leurs gestes professionnels lors de l’activité d’ébarbage manuel c’est-à-dire sans utiliser le cobot. L’objectif est de montrer comment les différentes dimensions du geste (biomécanique,
cognitive, psychique et sociale) sont mobilisées dans les stratégies élaborées par les ébarbeurs lors de leur activité de travail sans cobot.
En mobilisant des observations et des entretiens, ce travail a permis de conforter l’articulation des dimensions biomécanique et cognitive et d’approfondir la compréhension de chaque dimension du geste professionnel.
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