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Asthme professionnel à la farine et effet dose-réponse.
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Publié dans : Archives des maladies professionnelles, vol. 59, n° 6, octobre 1998, pp. 417-418.
Le diagnostic d'asthme professionnel peut être étayé par des examens complémentaires, dont les tests de provocation bronchique spécifiques. Ces tests permettent de contrôler les doses reçues et leurs effets, donc de déterminer les relations dose-réponse entre la quantité de farine inhalée et la variation des débits expirés maximaux chez des sujets sensibilisés à la farine. Treize sujets ont été examinés pour suspicion d'asthme professionnel à la farine. Un test de provocation bronchique spécifique a été réalisé à l'aide d'un système automatisé de génération d'aérosols solides. Les patients ont été d'abord soumis à une concentration de lactose de 3 mg/m3, avec des durées d'exposition croissantes (30 s à 30 min). Le test à la farine était effectué un autre jour. Les courbes débit-volume étaient enregistrées 1 min et 10 min après chaque séquence d'inhalation. La variation du VEMS était représentée en fonction du temps et en fonction de la dose inhalée. La dose entraînant une variation de15 % du VEMS était alors calculée. Six sujets ont présenté une chute du VEMS égale ou supérieure à 15 % pour des doses inhalées inférieures à 1 mg. La dose entraînant une variation significative du VEMS est très variable selon les sujets. Certains, peu réactifs, peuvent poursuivre leur activité professionnelle sans réapparition de crise d'asthme grâce à une diminution, même partielle, de l'empoussiérage. Mais aucun moyen de prévention ne sera suffisamment efficace pour protéger les sujets ayant une importante hyperréactivité bronchique spécifique. Dans ce cas, seul un reclassement avec éviction totale est à envisager.
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