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Occupational contact dermatitis in blue-collar workers : results from a multicentre study from the Danish Contact Dermatitis Group (2003-2012).
(Dermatites de contact d'origine professionnelle chez des ouvriers : résultats d’une étude multicentrique menée par le groupe danois des dermatites de contact (2003-2012)).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 71, n° 6, décembre 2014, pp. 348-355, ill., bibliogr. (En anglais)
Les ouvriers présentent un risque élevé de dermatite de contact d’origine professionnelle mais les études épidémiologiques sont rares. Cet article vise à étudier les dermatites de contact allergiques chez des ouvriers atteints de dermatite déclarés par le groupe danois des dermatites de contact. Une analyse rétrospective des résultats des tests cutanés réalisés chez 1 471 ouvriers et 1 471 témoins appariés entre 2003 et 2012 a été menée. Les associations ont été testées par régression logistique. Les résultats ont montré que les ouvriers avaient souvent une dermatite professionnelle au niveau des mains. La dermatite atopique était moins fréquente chez les ouvriers (19,6 %) que chez les témoins (23,9 %). Les allergènes ayant une association statistiquement significative avec le groupe professionnel composé d’ouvriers étaient les résines époxy, le méthyldibromo glutaronitrile, le 2-bromo-2-nitro-1,3-propanediol, le dichromate de potassium et la méthylchloroisothiazolinone (MCI) / méthylisothiazolinone (MI). De plus, les activités professionnelles suivantes ont été identifiées comme facteurs de risque de sensibilisation par contact au MCI/MI et à la MI, aux résines époxy et au dichromate de potassium, respectivement : peinture, travaux de construction et carrelage. En conclusion, l’allergie de contact est un problème majeur chez les ouvriers. Les données révèlent un « effet du travailleur sain » chez les ouvriers atteints de dermatite, le diagnostic de dermatite atopique étant posé beaucoup moins souvent chez les ouvriers que chez les témoins.