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The combined diagnosis of allergic and irritant contact dermatitis in a retrospective cohort of 1 000 consecutive patients wih occupational contact dermatitis.
(Diagnostic combiné de dermatite de contact allergique et d’irritation dans une étude de cohorte rétrospective portant sur 1 000 patients atteints de dermatite de contact d'origine professionnelle).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 71, n° 6, décembre 2014, pp. 356-363, ill., bibliogr. (En anglais)
Le diagnostic de dermatite de contact allergique et d’irritation est un sous-diagnostic répandu en ce qui concerne la dermatite des mains ; il est souvent retenu chez un patient atteint de dermatite de contact, dont le test cutané est positif et pertinent, et travaillant en milieu humide. Les auteurs de cet article posent donc l’hypothèse qu’il est arbitraire de prendre en considération le travail en milieu humide chez un patient atteint d’une allergie de contact pertinente récemment diagnostiquée. De plus, le diagnostic sera probablement exagéré si les facteurs de risque liés au travail en milieu humide sont appliqués correctement, sachant qu’une partie des tâches sont effectuées en milieu humide dans de nombreuses professions. Cette étude vise, d’une part, à déterminer le nombre escompté statistiquement de cas de dermatite de contact allergique et d’irritation chez 1 000 patients et, d’autre part, à évaluer les critères pour le diagnostic. Au Danemark, un millier de patients d’une unité hospitalière rencontrés consécutivement et atteints de dermatite de contact professionnelle ont été évalués. Le pourcentage escompté de cas donnant lieu à un diagnostic de dermatite de contact allergique et d’irritation s’élevait à 0,33 % alors que le pourcentage de cas observés était de 6,4 %. Une dermatite de contact allergique et d’irritation était souvent diagnostiquée chez les femmes travaillant en milieu humide. En conclusion, d’autres critères que le diagnostic de dermatite de contact allergique et d’irritation sont à prendre en compte pour éviter les erreurs de classification ; d’autres critères envisageables pour le diagnostic sont proposés.