0 avis
Occupational contact dermatitis in hairdressers : an analysis of patch test data from the Danish Contact Dermatitis Group, 2002–2011.
(Dermatites de contact d’origine professionnelle chez des coiffeurs : analyse des résultats des tests cutanés du groupe danois des dermatites de contact réalisés entre 2002 et 2011).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 70, n° 4, avril 2014, pp. 233-237, ill., bibliogr. (En anglais)
La dermatite de contact d’origine professionnelle chez les coiffeurs est fréquente, en raison de l'exposition quotidienne à des irritants et des allergènes. Le but de cette étude était d'identifier les allergènes les plus courants associés aux métiers de la coiffure. Les résultats des tests cutanés, réalisés chez 399 coiffeurs et 1 995 témoins avec des dermatites de contact et enregistrés par le groupe danois des dermatites de contact entre janvier 2002 et décembre 2011, ont été analysés. Tous les patients ont subi des tests cutanés avec la série de référence européenne, et les coiffeurs ont également été testés avec la série pour la coiffure. La dermatite de contact d’origine professionnelle (p < 0,001) et l'eczéma au niveau des mains (p < 0,001) ont été plus souvent observés chez les coiffeurs que chez les témoins, alors que la dermatite atopique l'était moins souvent chez les coiffeurs (21,3 %) que chez les témoins (29,4 %) (p < 0,01). Les allergènes de la série de référence européenne qui sont associés statistiquement et significativement à ceux de la série des métiers de la coiffure étaient le p-phénylènediamine, le mélange de thiurame et la benzocaïne. Les allergènes les plus courants de la série des coiffeurs étaient le persulfate d'ammonium, le toluène-2,5-diamine, le 3-aminophénol et le 4-aminophénol. L'hydrochlorure de cystéamine et la chloroacétamide sont apparus comme de nouveaux allergènes. Ces résultats indiquent un effet du travailleur sain chez les coiffeurs diagnostiqués avec un eczéma. Le persulfate d'ammonium et le p-phénylènediamine restent des allergènes fréquents chez les coiffeurs atteints de dermatite de contact. L'hydrochlorure de cystéamine et la chloroacétamide devraient être inclus dans les futures études de surveillance.