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Disabling musculoskeletal pain in working populations : is it the job, the person, or the culture ?
(Les douleurs musculosquelettiques invalidantes dans des populations actives sont-elles liées au travail, au sujet ou à la culture ?).
Article
Publié dans : Pain, Pays-Bas, vol. 154, n° 6, juin 2013, pp. 856-863, ill., bibliogr. (En anglais)
Une étude transversale a été menée dans 18 pays afin de comparer la prévalence des lombalgies invalidantes (DLBP) et des douleurs invalidantes main / poignet (DWHP) parmi des groupes de travailleurs exerçant des activités physiques similaires dans des environnements culturels différents. Des questionnaires standardisés ont permis d’évaluer les douleurs qui interfèrent avec les activités quotidiennes ainsi que l’exposition à divers facteurs de risque potentiels chez 12 426 participants issus de 47 groupes professionnels (surtout des personnels infirmiers et des employés de bureau). La prévalence sur 1 mois des DLBP chez les infirmiers variait de 9,6 % à 42,6 %, et celle des DWHP chez les employés de bureau de 2,2 % à 31,6 %. Les taux de douleurs incapacitantes affectant les deux régions anatomiques étaient corrélés, mais les DLBP avaient tendance à être relativement plus courantes chez les infirmiers que les DWHP chez les employés de bureau. Des facteurs de risque établis tels que les activités physiques, les aspects psychosociaux du travail et une tendance à somatiser ont été confirmés, et des associations ont également été trouvées avec les craintes pour la santé et la conscience de groupe vis-à-vis du travail en plein air et des douleurs musculosquelettiques. Cependant, après avoir pris en compte ces facteurs de risque, la prévalence restait huit fois plus élevée. Les systèmes de reconnaissance des maladies professionnelles et les indemnités versées pour incapacité de travail semblaient avoir peu d’influence sur l’apparition des symptômes. Les résultats montrent de grandes variations internationales de la prévalence des douleurs invalidantes du membre supérieur et du dos parmi les groupes professionnels exerçant des tâches similaires, ce qui n’est que partiellement expliqué par les facteurs de risque socio-économiques et individuels étudiés.