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Non-response bias in a surveillance program for asbestos-related lung cancer.
(Biais de non-réponse dans les programmes de surveillance des cancers du poumon associés à l'amiante).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Health, Japon, vol. 53, n° 1, janvier 2011, pp. 16-22, ill., bibliogr. (En anglais)
Dans une étude de cohorte, les non-réponses peuvent conduire à une sélection biaisée des sujets et affecter la validité et la fiabilité des résultats. Afin de détecter les effets possibles d'un biais de non-réponse, cette étude a évalué les raisons de la non-participation et les différences des répondants et des non-répondants à un programme de surveillance de la santé pour des travailleurs de l'industrie électrique, anciennement exposés à l'amiante. Une cohorte d'anciens travailleurs d’une centrale électrique a été formée pour participer à un programme de dépistage précoce du cancer du poumon. Les résultats ont été évalués pour 1 019 personnes (âge moyen : 66 ans), dont 839 répondants et 180 non-répondants. Les raisons d’une non-réponse ont été obtenues par des interviews téléphoniques, un questionnaire, des bureaux d’enregistrement et services de santé. Les résultats ont montré que les principales raisons d’une non-participation étaient le refus (35 %), la maladie (23,3 %), la mort (16,7 %) et des difficultés de déplacement (13,3 %). Il a été impossible d'établir un contact ou d'obtenir une explication pour 11,7 % des sujets. L'âge avancé et une adresse trop éloignée du centre d'étude affectaient négativement le taux de participation (p <0,001). Il n'y avait pas de différence entre les répondants et les non-répondants en ce qui concerne la prévalence (p = 0,559) et l'incidence du cancer du poumon (p = 0,882). En conclusion, cette étude suggère que dans cette cohorte, les non-réponses ne peuvent pas causer de biais de sélection en termes de taux de cancer du poumon.