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Radiological surveillance of formerly asbestos-exposed power industry workers : rates and risk factors of benign changes on chest X-ray and MDCT.
(Surveillance radiologique d’anciens travailleurs de l’industrie productrice d’électricité exposés à l’amiante : taux et facteurs de risque d’anomalies bénignes en radiographie thoracique et MDCT).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 9, n° 21, 2014, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de déterminer la prévalence des anomalies liées à l’amiante à la radiographie (CXR) et la tomodensitométrie héliocoïdale à faible dose (MDCT) thoracique dans une cohorte de travailleurs de la production d’électricité ayant été exposés à l’amiante et d’évaluer l’importance des facteurs de risques habituels associés à des anomalies radiologiques spécifiques. Des analyses de régression logistique multiple et de fonction d’efficacité du récepteur (courbe ROC) ont permis d’évaluer l’influence de certains facteurs de risque sélectionnés (âge, temps depuis la première exposition, durée de l’exposition, exposition cumulée et tabagisme en paquet-années) sur les anomalies radiographiques typiques liées à l’amiante. A la radio CXR, les anomalies pleurales et l’asbestose étaient fortement associées à l’âge, aux années depuis la première exposition et à l’exposition cumulée. Les anomalies parenchymateuses à la radio CXR et MDCT, et les épaississements pleuraux diffus à la radio CXR étaient également associés au tabagisme. En utilisant une limite de 55 ans d’âge, une durée de 17 années d’exposition et une période de latence de 28 ans, les anomalies radiologiques bénignes par CXR dans la cohorte pourraient être prédites avec une sensibilité de 82,0 % pour les trois variables et une spécificité respectivement de 47,4 %, 39,0 % et 40,6 %. En conclusion, les participants âgés de 55 ans et plus et ceux dont l’exposition à l’amiante durait depuis au moins 17 ou 28 ans pourraient être considérés à risque d’anomalies radiologiques. Pour mettre en place une approche plus ciblée, l’utilisation en pratique courante de la MDCT à faible dose plutôt que la CXR, au moins pour l’examen initial, pourrait être justifée.