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Is it useful to combine sputum cytology and low-dose spiral computed tomography for early detection of lung cancer in formerly asbestos-exposed power industry workers ?
(Est-il utile de combiner l’analyse cytologique des expectorations et la tomodensitométrie spiralée à faible dose pour la détection précoce du cancer du poumon chez des travailleurs de l’industrie électrique ayant été exposés à l’amiante ?).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 9, n° 14, 2014, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Comparée à la radiographie thoracique conventionnelle aux rayons X, la tomodensitométrie spiralée à faible dose (LDSCT) est une méthode hautement sensible pour diagnostiquer les stades précoces du cancer du poumon. Cependant, les tumeurs pulmonaires précoces de localisation centrale restent d’une grande difficulté diagnostique. Le but de cette étude était de déterminer la faisabilité et l’efficacité d’une détection précoce du cancer du poumon par combinaison de la LDSCT et de l’examen cytologique des expectorations. Parmi une cohorte de 4 446 travailleurs de l’électricité anciennement exposés à l’amiante, un sous-groupe de 187 (4,2 %) participants à haut risque de cancer du poumon a été examiné au moins une fois par LDSCT et cytologie des expectorations. Après la période d’examen, les participants ont été suivis pendant plus de 3 ans. Les examens ont abouti au diagnostic de cancer du poumon chez 12 participants (6,4 %) dont 6 étaient au stade clinique I ; 10 étaient des cancers du poumon non à petites cellules et un était à petites cellules. Les échantillons d’expectorations montraient des signes douteux dans 7 cas, et dans 11 cas les résultats de la LDSCT montraient des tumeurs malignes. La sensibilité et la spécificité globales de la cytologie des expectorations étaient de 58,0 % et 98 % avec des valeurs prédictives positives (PPV) et négatives (NPV) de 70 % et 97 %. Pour la LDSCT, on a trouvé une sensibilité et une spécificité de 92 % et 97 %. Les PPV et NPV étaient respectivement de 65 % et 99 %. Ces résultats confirment que, dans les programmes de surveillance, une combinaison d’examens cytologiques des expectorations et de LDSCT est faisable et bien acceptée par les participants. L’examen cytologique seul n’est pas suffisamment efficace pour le dépistage des cancers du poumon, en particulier à des stades précoces. Même dans les groupes à risque bien définis fortement exposés à l’amiante, on ne peut pas recommander l’utilisation combinée de LDSCT et d’examens cytologiques de l’expectoration tant qu’aucun effet bénéfique sur la survie n’a été prouvé pour cette combinaison des deux méthodes. Pour assurer de faibles taux de résultats faux-positifs et faux-négatifs, les concepteurs de programme doivent coopérer étroitement avec des praticiens et des pathologistes expérimentés au sein de réseaux interdisciplinaires performants.
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