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Les horaires rotatifs chez les policiers. Etude des approches préventives complémentaires de réduction de la fatigue.
Etude et rapport | R-659
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2010, 102 p., ill., bibliogr.
Le travail en rotation exerce un plus grand stress sur l'organisme que le travail de nuit car il oblige l'horloge biologique à se réadapter constamment à un nouvel horaire d'activité et de sommeil. L’objectif de cette étude était de tester la faisabilité d’une intervention incluant une exposition intermittente à des lampes de luminothérapie la nuit, le port de lunettes orangées au lever du soleil et le maintien d’un horaire régulier de sommeil/obscurité le jour chez des policiers patrouilleurs travaillant selon un horaire en rotation. L’intervention a produit des effets qui pour la plupart ont été dans la direction escomptée mais n’ont pas amené de grande différence significative entre les groupes. Cependant, une différence fut observée entre les groupes au niveau de l’évolution de la performance psychomotrice lors de la semaine de quarts de travail de nuit. Malgré le caractère modeste des changements obtenus, cette étude permet de confirmer la faisabilité dans un contexte de recherche de ces approches complémentaires en situations réelles de travail. Des développements technologiques sont souhaitables afin d’améliorer les performances et réduire les limites des technologies proposées.
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