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Are professional drivers less sleepy than non-professional drivers ?
(Les conducteurs professionnels sont-ils moins somnolents que les conducteurs non professionnels ?).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 44, n° 1, janvier 2018, pp. 88-95, ill., bibliogr. (En anglais)
On pense généralement que les conducteurs professionnels sont capables de gérer leur fatigue, même importante, avant que leurs performances habituelles de conduite soient affectées. De plus, des résultats montrent que ces professionnels peuvent s’adapter à des postes de nuit prolongés et sont aptes à trouver comment conduire sans diminution de leurs performances en cas de somnolence importante. Cependant, très peu d’études ont été menées pour comparer les professionnels et non professionnels en tenant compte du temps de conduite et du moment de la journée. Le but de cette étude était d’utiliser un simulateur de conduite pour rechercher si les conducteurs professionnels sont plus résistants au manque de sommeil que les non professionnels. Les différences dans l’apparition de la somnolence (auto-signalée, physiologique et comportementale) au cours de la conduite ont été examinés chez 11 jeunes conducteurs professionnels et 15 non professionnels. Les résultats ont montré que les conducteurs professionnels signalaient des niveaux significativement plus faibles de somnolence sur le simulateur que les non professionnels. En revanche, ils présentaient des durées plus longues de clignement des paupières et plus d’épisodes de passage des lignes blanches, les deux étant des indicateurs de somnolence. Ils conduisaient également plus vite. La cause des écarts dans la relation entre les différents indicateurs de somnolence pour les deux groupes pourrait être liée à plus d’expérience de la somnolence chez les professionnels ou à une plus grande vitesse, qui pourrait être utilisée inconsciemment par les professionnels pour contrer la somnolence. En conclusion, les conducteurs professionnels déclaraient des niveaux de somnolence significativement plus faibles au simulateur que les non professionnels. Cependant, ils présentaient des indicateurs de somnolence plus élevés et conduisaient plus vite.