The influence of and change in procedural justice on self-rated health trajectories : Swedish Longitudinal Occupational Survey of Health results.


(Influence et changement de la justice procédurale dans les parcours de santé auto-évalués : résultats d’une enquête longitudinale sur la santé menée en Suède).


Article

LEINEWEBER C. | EIB C. | PERISTERA P. | BERNHARD-OETTEL C.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 42, n° 4, juillet 2016, pp. 320-328, ill., bibliogr. (En anglais)

On a montré que les perceptions de justice procédurale sont associées à des troubles psychiatriques mineurs, à des épisodes d’arrêt maladie de longue durée, et à une mauvaise santé autoévaluée, mais les études précédentes ont rarement examiné comment les changements survenus dans la justice procédurale influencent les changements en termes de santé. Des données issues de quatre vagues bisannuelles et consécutives de l’étude SLOSH (Swedish Longitudinal Survey of Health) (n = 5 854) ont été utilisées pour examiner les trajectoires de santé autoévaluée. En tenant compte de l’âge, du sexe, de la situation socioéconomique, et du statut marital, les auteurs ont étudié la capacité de prévision des modifications en termes de perceptions de justice procédurale à l’aide de modèles de courbes de croissance individuelles au sein d’un cadre à plusieurs niveaux. Les résultats ont montré que les trajectoires de santé autoévaluée déclinaient lentement au cours du temps. Le taux de changement était influencé par l’âge, le sexe, alors que chez les personnes âgées et les femmes ce taux était plus lent. En tenant compte de l’âge, du sexe, de la situation socioéconomique et du statut marital, la justice procédurale était significativement associée à la santé autoévaluée. De la même façon, les améliorations de la justice procédurale étaient associées à celles de la santé autoévaluée. En plus, on a trouvé une relation inverse avec la santé autoévaluée et des changements de la santé autoévaluée prédisant la justice procédurale. En conclusion, les résultats confirment l’idée que la justice procédurale au travail est un aspect crucial de l’environnement psychosocial du travail et que des changements vers plus de justice procédurale pourraient influencer positivement la santé autoévaluée. L’association réciproque entre justice procédurale et santé autoévaluée nécessite d’autres recherches.

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