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Workplace bullying, sleep problems and leisure-time physical activity : a prospective cohort study.
(Harcèlement au travail, problèmes de sommeil et activités physiques au cours des loisirs : étude de cohorte prospective).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 42, n° 1, janvier 2016, pp. 26-33, ill., bibliogr. (En anglais)
Le harcèlement au travail est un facteur potentiel de stress qui peut augmenter les problèmes de sommeil. Puisque la bonne santé physique peut améliorer la résistance au stress, il semble plausible que les activités physiques de loisirs puissent tempérer l’association entre harcèlement et sommeil. Le but de cette étude était d’examiner de façon prospective si le harcèlement augmente le risque de problèmes de sommeil, et si l’association entre harcèlement et sommeil est atténuée par les activités physiques de loisirs (LTPA). L’échantillon étudié comprenait une cohorte de salariés des secteurs privé et public, inclus dans la cohorte WBH (Work Bullying and Harassment, n = 3 278) ou la cohorte PRISME (Psychosocial Risk Factors for Stress and Mental Disease, n = 4 455). Le harcèlement a été mesuré en utilisant une question précédée d’une définition du harcèlement, et les troubles du sommeil ont été évalués à l’aide du questionnaire du sommeil Karolinska. Le nombre d’heures hebdomadaires passées à des LTPA a permis d’estimer le degré d’activités physiques. Les résultats ont montré que le harcèlement au travail initialement (T1) était associé à des problèmes de réveil et au manque de sommeil réparateur au cours du suivi (T2) mais pas à des troubles du sommeil ou un mauvais sommeil en général. Les LTPA-T1 n’atténuaient pas l’association entre harcèlement en T1 et troubles du sommeil en T2. En conclusion, cette étude confirme que le harcèlement au travail est lié à l’apparition en T2 de troubles du sommeil, mais cette association ne semble pas être modifiée par des activités physiques de loisirs.