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Réaliser des « soins relationnels » à la suite d’une formation en établissement de soins de longue durée : quelles sont les conditions favorables ?
Extrait de : 50e anniversaire de la SELF. Ergonomie et société : quelles attentes, quelles réponses ? 48e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Paris, 28-30 août 2013.
Acte congres
Edition : Société d’ergonomie de langue française (SELF, Maison de la Recherche, Université Toulouse Le Mirail, 5 allée Antonio Machado, 31058 Toulouse Cedex 9), 2013, 1 CD-Rom, 7 p., bibliogr.
Les approches de soin axées sur la personne (ASAP) constituent un objet d’étude intéressant en ce que leur implantation représente une opportunité d’intégrer des objectifs reliés à la fois à la santé des soignants et à la qualité des soins. Une étude sur l’approche relationnelle de soins (ARS), implantée au Québec, amène à soulever la question des conditions permettant à ce type d’approche d’être réellement mise en oeuvre au cours du travail quotidien. Une enquête, réalisée auprès d’informateurs clés provenant de 17 établissements, montre une perception généralement positive quant à l’impact de l’ARS sur les soignants et sur les résidents, lorsqu’elle est pratiquée dans l’établissement. L’analyse de contenu de groupes de discussion réunissant des acteurs internes aux établissements (cadres, chargés de projets, soignants formateurs et soignants formés) permet de cerner les facteurs qui sont favorables à l’implantation de l’approche. Plusieurs de ces facteurs relèvent de l’établissement comme les ressources attribuées au projet, l’environnement de travail physique et organisationnel dans les unités de soins. Cependant, le contexte plus large du système de santé peut faire obstacle au déploiement de l’approche et à sa mise en oeuvre dans le travail quotidien.