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Beryllium sensitivity among workers at a Norwegian aluminum smelter.
(Sensibilité au béryllium chez des salariés d’une fonderie d’aluminium norvégienne).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 53, n° 7, juillet 2010, pp. 724-732, ill., bibliogr. (En anglais)
La sensibilité au béryllium a été étudiée chez 365 salariés d’une fonderie d’aluminium et 31 témoins suite aux résultats d’une surveillance des expositions professionnelles. Le test de prolifération des lymphocytes induits par le béryllium (BeLPT) a été utilisé. Les résultats ont été classés en anormal, limite ou normal. Ils ont montré qu'une personne (0,28 %) de la fonderie présentait un résultat anormal dans deux échantillons de sang et était sensibilisée au béryllium. Trois autres sujets avaient un test anormal, mais ces données n’ont pas été confirmées par un second test. Une personne du groupe témoin avait un résultat anormal et un normal. Aucun résultat « limite» n’a été retrouvé. Aucun salarié présentant des résultats anormaux ou normaux dans leur échantillon de sang n’avait d’asthme lié au travail. La personne sensibilisée avait travaillé entre 1972 et 1974 à la compagnie de Soederberg. La concentration de béryllium dans l’environnement de travail à cette époque a été estimée comme étant similaire à celle d’aujourd’hui (0,1-0,3 µg/cm3), mais les pratiques de travail, auraient pu engendrer des expositions totales plus élevées. Pour conclure, seulement une personne sur 362 correspondait au profil qui avait été retrouvé dans d’autres études effectuées dans les fonderies d’aluminium. Ce faible nombre, comparé à ceux des industries utilisant du béryllium, peut-être attribué à de faibles concentrations dans l’environnement de travail, aux effets de la spéciation du béryllium ou aux équipements de protection. L’asthme lié au travail dans les ateliers d'électrolyse n’apparait pas comme associé à une sensibilisation au béryllium.