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Diacetyl emissions and airborne dust from butter flavorings used in microwave popcorn production.
(Emission de diacétyle et de poussières aéroportées provenant des arômes de beurre utilisés dans la production de popcorn par micro-onde).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 3, n° 10, octobre 2006, pp. 530-535, ill., bibliogr. (En anglais)
Le diacétyle (2,3-butanedione) est un composé de base dans l'industrie agroalimentaire pour la production d'arôme de beurre. Ce composé existe à l'état naturel dans le beurre, la bière, et d'autres produits agroalimentaires. L'utilisation en agroalimentaire de ce composé est autorisée aux Etats-Unis par la FDA (Food and Drug Administration). Certaines études chez des salariés de l'industrie du pop-corn par micro-ondes ont montré que le diacétyle était un irritant potentiel des yeux et des voies respiratoires. Cependant, il n'existe pas d'étude scientifique indiquant que le diacétyle pouvait être la cause de pathologie des poumons. Le NIOSH (National Institute of Occupational Safety and Health) a entrepris des analyses en laboratoire sur des échantillons variés d'arômes et des prélèvements d'air pendant la manipulation de différents types d'arômes dans une usine de pop-corn par micro-ondes. Les résultats ont montré que la manipulation d'arôme de beurre en poudre engendre moins de diacétyle dans l'air que la manipulation de liquides ou de pâtes. Les moyennes des émissions de diacétyle des pâtes et liquides étaient respectivement 64 et 26 fois plus élevées que la moyenne des émissions lors de la manipulation des poudres. Cependant, les simulations de manipulation de poudres d'arôme de beurre ont montré le dégagement d'une quantité substantielle de particules respirables, susceptibles de provoquer des pathologies respiratoires. Les entreprises utilisant des arômes de beurre devraient envisager d'utiliser des produits dégageant moins de diacétyle et utiliser des systèmes de ventilation et de capotage pour limiter les expositions. Tant que les moyens de prévention collectifs ne sont pas mis en place, l'employeur devra fournir des protections individuelles adaptées aux salariés exposés.