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Serious falls on the level in occupational situations.
(Chutes de plain-pied particulièrement graves en situation professionnelle). Communication présentée à : Proceedings of the Ergonomics Society Annual Conference. Swansea (Royaume-Uni), 14-16 avril 2004.
Acte congres
Edition : INRS, Centre de recherche et de formation (avenue de Bourgogne, BP 27, 54501 Vandoeuvre Cedex), 2004, 5 p., ill., bibliogr. (En anglais)
L'INRS (Institut national de recherche et de sécurité) a inscrit à son programme la thématique " Les accidents de plain-pied : cas des perturbations d'équilibre en situation professionnelle ". En 2000 et pour les entreprises qui relèvent de la CNAMTS (Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés) en France, les accidents de plain-pied ont représenté 22 % des accidents du travail avec arrêt et près de 2 % des accidents du travail mortels. 20 % des accidents du travail ayant entraîné une incapacité permanente ont été des accidents de plain-pied et 23 % des jours perdus par incapacité temporaire l'ont été à l'occasion des accidents de plain-pied. Les circonstances dans lesquelles ces accidents se produisent en situation professionnelle sont très variées. Ce travail a pour objectif de préciser les circonstances de chutes de plain-pied particulièrement graves en situation professionnelle à travers l'analyse de 459 cas d'accidents extraits de la base de données EPICEA. La description statistique des chutes a porté sur : les circonstances de l'accident (activité de la personne au moment de l'accident et habitude de l'activité, lieu de l'accident et habitude du lieu) ; les conséquences de l'accident (origine, nature et siège des lésions) ; l'emploi ainsi que l'âge du salarié accidenté. Les résultats sur cette population sont discutés au regard de la littérature. Une typologie des 459 chutes selon leurs circonstances a été réalisée au moyen des méthodes d'analyse factorielle et de classification. Les cinq classes obtenues sont décrites aussi bien quant à leurs effectifs qu'au travers des modalités des variables qui rapprochent leurs éléments. Par exemple, la classe qui rassemble le plus d'accidents semblables du point de vue de leurs circonstances (44 % des accidents) est la classe d'accidents qui se produisent le plus souvent en atelier de fabrication, lors de l'utilisation de machines. Le contact de la main avec la machine a occasionné la lésion. Dans la plupart des cas, l'amputation fut nécessaire. On observe aussi que la classe rassemblant les cas de chutes de plain-pied survenus pendant le déplacement ne représente que 15 % des accidents étudiés. Ces résultats ne sont pas extrapolables à l'ensemble des chutes de plain-pied au travail. Ils apportent cependant un éclairage sur les contextes d'accidents particulièrement graves. Ils confirment par ailleurs la pertinence de l'approche systémique pour analyser ces accidents ainsi que l'intérêt de poursuivre deux objectifs dans le champ de la prévention : prévenir le déséquilibre et limiter la gravité des lésions.
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