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Développement d’un système de mesure pour la caractérisation des traitements absorbants en laboratoire. Optimisation d’une méthode innovante et création d’une base de données de coefficients d’absorption.
Etude et rapport | R-1186-fr
Edition : Montréal (Canada), Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), 2023, 113 p., ill., bibliogr.
Cette étude est la suite d’une recherche précédente (Robin et al., 2018) portant sur l’évaluation d’une méthode de caractérisation robuste et fiable des traitements absorbants en laboratoire, évaluation réalisée sur un banc prototype et non automatisé. Malgré de nombreux apports positifs (coefficients d’absorption n’excédant pas l’unité, possibilité de caractériser des petits échantillons), la principale limitation de cette méthode se situait dans le domaine des basses fréquences, où elle restait imprécise. Un banc de mesure a tout d’abord été développé, ce banc permettant de limiter les erreurs de mesure tout en automatisant le cycle de mesure. En complément de la méthode précédente, deux nouvelles approches de calcul du coefficient d’absorption ont été développées et une approche existante dans la littérature a été testée. La méthode proposée dans la recherche précédente et utilisée avec le nouveau banc de mesure automatisé montre toujours une limite dans le domaine des basses fréquences. C’est aussi le cas pour la méthode existant dans la littérature. Néanmoins, les résultats obtenus via les deux nouvelles approches développées permettent de repousser les limitations en basses fréquences observées dans le cas de la méthode précédente. De plus, elles permettent de croiser des approches expérimentales, mais aussi numériques. L’ensemble des résultats obtenus montre que la combinaison d’un banc de mesure automatisé et de différentes approches permet de mieux mesurer ou calculer numériquement le coefficient d’absorption de matériaux insonorisants, et ainsi de mieux les mettre en oeuvre et dimensionner des traitements pour la réduction du bruit au travail ou du bruit environnemental. Cela permet de suggérer une alternative intéressante et robuste aux méthodes normalisées existantes (méthode du tube d’impédance, méthode de la chambre réverbérante). Le banc développé sera disponible au laboratoire ICAR (Infrastructure commune en acoustique pour la recherche ÉTS-IRSST) et pourra être utilisé pour d’autres actions de recherche ou de caractérisation de matériaux insonorisants.
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