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Respirators, face masks, and their risk reductions via multiple transmission routes for first responders within an ambulance.
(Masques respiratoires, faciaux et leur réduction des risques via des voies de transmission multiples pour les premiers intervenants dans une ambulance).
Article
Est Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, vol.18 n°7, juillet 2021, pp.345-360, ill., bibliogr.
Les premiers intervenants peuvent présenter des risques élevés d'infection par le SRAS-CoV-2 en raison de leur travail avec des patients potentiellement infectés dans des espaces clos. L'objectif de cette étude était d'estimer les risques d'infection lors du transport chez les premiers intervenants et de quantifier comment l'utilisation par les premiers intervenants de masques respiratoires N95 et l'utilisation par les patients de masques en tissu peuvent réduire ces risques. Un modèle a été mis au point pour deux scénarios : un transport en ambulance avec un patient émettant activement un virus sous forme de petits aérosols pouvant entraîner une transmission par voie aérienne (scénario 1) et un transport ultérieur avec les mêmes conditions d'utilisation du masque ou du respirateur, avec un patient non infecté, et des restes de SRAS-CoV-2 en suspension dans l'air et des surfaces contaminées en raison du dépôt d'aérosols du transport précédent (scénario 2). Un modèle de simulation Monte Carlo a été utilisé pour estimer la dispersion et le dépôt du SRAS-CoV-2 et les risques d'infection subséquents pour les premiers intervenants, en tenant compte de la variabilité et de l'incertitude des paramètres d'entrée (c.-à-d. la durée du transport, les efficacités de transfert, les taux d'émission du SRAS-CoV-2 par les patients infectés, etc.). Sur la base de ces simulations, les auteurs concluent que l'utilisation d'un masque par le patient et d'un appareil de protection respiratoire pour les premiers intervenants sont des moyens efficaces de réduire les risques d'infection par le SRAS-CoV-2 chez les premiers intervenants. Ces simulations démontrent également la capacité des masques faciaux portés par les patients pour réduire la transmission de surface en diminuant le dépôt viral sur les surfaces. Il est nécessaire de disposer de davantage de données sur la fréquence des contacts manuels, spécifiques à chaque scénario, pour améliorer ce modèle.
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