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Time to return to work following workplace violence among direct healthcare and social workers.
(Temps de retour au travail après des violences au travail chez les travailleurs sociaux et le personnel soignant).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.77 n°3, mars 2020, pp.160-167, ill., bibliogr.
Cette étude a comparé le temps de retour au travail (RTW) chez les travailleurs sociaux et le personnel soignant de Colombie-Britannique au Canada exposés à des incidents violents par rapport à des travailleurs ayant été exposés à des incidents non violents. Les demandes d'indemnisation acceptées ont été recueillies entre 2010 et 2014. Les travailleurs ayant été exposés à des incidents violents et ceux ayant été exposés à des incidents non violents ont été appariés (n = 5762). Le résultat a été le nombre de jours jusqu'au RTW dans l'année suivant le premier jour d’absence. Les travailleurs ayant subi des incidents violents, par rapport aux travailleurs n'ayant pas subi d'incidents violents, étaient plus susceptibles de retourner au travail dans les 30 jours suivant l’accident et moins susceptibles dans les 61-180 jours. Les travailleurs souffrant de séquelles psychologiques suite à un incident violent avaient une probabilité plus faible de RTW au cours de l'année suivant l’incident. Les travailleurs sociaux et ceux travaillant dans le conseil ayant subi des incidents violents étaient moins susceptibles de faire un RTW dans les 90 jours suivant l’incident. Les travailleurs victimes d'incidents violents dans les établissements de soins de longue durée et dans les professions de l’action sociale étaient moins susceptibles de retourner au travail dans les 91-180 jours suivant l’incident. En conclusion, les travailleurs ayant eu une atteinte psychologique, ainsi que ceux qui sont conseillers et travailleurs sociaux et ceux qui travaillent dans des établissements de soins de longue durée et dans le secteur de l’action sociale, ont mis plus de temps à retourner au travail après un incident violent que les travailleurs ayant subi des incidents non violents. Les recherches futures devraient se concentrer sur l'identification des facteurs de risque afin de réduire la violence au travail et de faciliter le retour au travail.
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