Prevalence and risk factors for anxiety and depression disorders in workers with work-related musculoskeletal strain or sprain in British Columbia, Canada : a comparison of men and women using administrative health data.


(Prévalence et facteurs de risque des troubles anxieux et dépressifs chez les travailleurs souffrant d'une entorse ou d'une foulure liée au travail en Colombie-Britannique au Canada : comparaison des hommes et des femmes à l'aide de données administratives sur la santé).


Article

JONES A.M. | KOEHOORN M. | BULTMANN U. | McLEOD C.B.

Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.78 n°7, juillet 2021, pp.500-508, complément non paginé (2 p.), ill., bibliogr.

Les auteurs ont examiné la prévalence et les facteurs de risque des troubles anxieux et dépressifs traités médicalement chez les hommes et les femmes victimes d’une entorse ou d’une foulure au travail en Colombie-Britannique au Canada. Une cohorte rétrospective basée sur la population a été construite à partir des demandes d'indemnisation des accidents du travail avec arrêt acceptées entre 2000 et 2013. Les troubles anxieux et dépressifs ont été identifiés à l'aide de diagnostics provenant de dossiers médicaux. La prévalence sur une période d'un an a été estimée pour l'année précédant et l'année suivant l'accident. 13,2 % des hommes et 29,8 % des femmes présentaient une anxiété ou une dépression traitée médicalement, ou les deux, au cours de l'année précédant l'accident. Les travailleurs souffrant de troubles anxieux ou dépressifs constituent une sous-population importante. Les résultats suggèrent qu’en plus de la nouvelle situation attribuable à la blessure, les troubles anxieux et dépressifs préexistants sont également des considérations importantes pour la santé mentale des travailleurs blessés. Les professionnels de la santé et les décideurs doivent tenir compte du fait que les travailleurs souffrant d'un tel trouble en plus d'une entorse ou d'une foulure sont plus susceptibles d'être des femmes et d'avoir un profil clinique plus compliqué comprenant un plus grand nombre de comorbidités mentales et somatiques. Les résultats suggèrent également qu’il est important d’associer à la gestion de l’incapacité de travail un volet sur la santé psychique.

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