0 avis
Qualitative study on the control of hazardous energy on machinery using lockout and alternative methods.
(Etude qualitative sur le contrôle de l'énergie dangereuse sur les machines utilisant le verrouillage et les méthodes alternatives).
Article
Est Publié dans : Safety Science, vol.107 août 2018, pp.22-34, ill., bibliogr.
Au Canada, comme dans de nombreux pays, la norme nationale et les règlements provinciaux exigent que les travailleurs qui effectuent les activités d'entretien, de réparation et de déblocage des machines doivent suivre les procédures de verrouillage. Cependant, le nombre élevé d'accidents liés à des énergies dangereuses et des machines montre que les entreprises ont des difficultés à appliquer les dispositions de cadenassage ou à utiliser des méthodes alternatives. Il est donc important de comprendre comment les entreprises les mettent en œuvre, et dans quelle mesure ces opérations sont conformes aux normes et règlements en vigueur. Dans le cadre de cette recherche qualitative, l'application du lock-out et des méthodes alternatives a été étudiée dans 13 entreprises au Québec, par le biais d'un entretien de groupe, l'examen des documents et l'observation des sites industriels. Pour chacune, les chercheurs ont mené une entrevue de groupe et ont rempli un questionnaire, qui comprenait plus d'une centaine de questions sur le programme de verrouillage, l'application des procédures, les méthodes alternatives, la gestion des sous-traitants, la formation et l'audit/inspection. Les chercheurs ont ensuite utilisé les données et la documentation recueillies pour vérifier les réponses des personnes interrogées et pour finaliser le questionnaire. Parmi les lacunes constatées, on peut citer des programmes de verrouillage incomplets ; des étapes manquantes dans les procédures générales de verrouillage ; la non-lecture des panneaux ; l'utilisation de méthodes alternatives sans évaluation des risques ; une mauvaise formation aux méthodes alternatives ; l'absence de supervision et de coordination des sous-traitants ; le manque d'outils d'audit et de documentation des résultats d'audit. Malgré ces défauts, les pratiques réelles de verrouillage dans les organisations visitées étaient meilleures que ce qui a été décrit dans leurs programmes de verrouillage. Des recommandations sont proposées pour remédier aux lacunes identifiées.
Autres numéros de la revue «Safety Science»