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Trends in the Danish work environment in 1990-2000 and their associations with labor-force changes.
(Evolution de l'environnement de travail danois de 1990 à 2000 et association avec les modifications de la population active).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 29, n° 4, août 2003, pp. 270-279, ill., bibliogr. (En anglais)
Les objectifs de cette étude étaient de décrire les tendances évolutives observées dans l'environnement de travail des travailleurs danois entre 1990 et 2000, et de rechercher si ces tendances pouvaient être liées aux modifications de la population active. L'étude de cohorte de l'environnement de travail danois comprend des entretiens avec des groupes transversaux de 6 067, 5 454, et 5 404 employés âgés de 18 à 59 ans, chacun représentatif de la population active générale au Danemark en 1990, 1995 et 2000. Dans les groupes, le taux de participation diminuait selon de la période (90 % en 1990, 80 % en 1995, 76 % en 2000). Les différences relatives de participation dues au sexe, à l'âge, et à la région ne changeaient pas de façon notable. Les postes dont la prévalence a diminué étaient les employés de bureau, les métiers du nettoyage, les travailleurs du textile, et le personnel militaire. Ceux dont la prévalence a augmenté étaient les universitaires, les informaticiens, et les dirigeants. L'utilisation intensive d'un ordinateur, des horaires de travail prolongés, et l'exposition au bruit ont augmenté. L'insécurité de l'emploi, le travail à temps partiel, le travail à genoux, le manque d'autonomie, et les contacts cutanés avec des agents de nettoyage ont diminué. Les modifications de la population active expliquaient complètement la diminution de l'autonomie et des contacts cutanés, et à moitié l'augmentation des horaires prolongés, mais pas les autres changements de l'environnement de travail. En conclusion, l'environnement de travail des employés danois s'est amélioré entre 1990 et 2000, sauf en ce qui concerne l'allongement des horaires et l'exposition au bruit. Si l'on considère le rôle spécifique des interventions sur les conditions de travail, cette évolution est moins encourageante, parce que les diminutions observées du manque d'autonomie ainsi que des contacts cutanés avec des produits de nettoyage étaient expliquées par les modifications de la population active.