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Night work and prostate cancer risk : results from the EPICAP study.

(Travail de nuit et risque de cancer de la prostate : résultats de l’étude EPICAP).

Article

WENDEU-FOYET M.G. | BAYON V. | CENEE S. | TRETARRE B. | ET COLL.

Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 75, n° 8, août 2018, pp. 573-581, ill., bibliogr. (En anglais)

EPICAP est une étude cas/témoins en population française comprenant 818 nouveaux cas de cancer de la prostate et 875 témoins appariés selon la fréquence, qui ont été interrogés en face à face sur plusieurs facteurs de risque potentiels, dont les antécédents professionnels. Des informations détaillées sur les horaires de travail de chaque emploi (travail de nuit permanent ou en rotation, durée, nombre total de nuits, durée du quart, nombre de nuits consécutives) ainsi que sur la durée du sommeil et le chronotype ont été recueillies. L’agressivité du cancer de la prostate a été évaluée au moyen du score de Gleason. Cette étude montre qu’il n’existe pas de corrélation entre le travail de nuit et le cancer de la prostate, quelle que soit le degré d’agressivité du cancer de la prostate, mais elle fait apparaître une augmentation globale du risque chez les hommes au chronotype tardif. En revanche, elle met en évidence l’existence d’une corrélation entre une durée du travail de nuit permanent supérieure ou égale à 20 ans et un cancer de la prostate agressif, voire très agressif en cas de poste de travail de plus de 10 heures ou de période de travail comptant plus de six nuits consécutives. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

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