Post-traumatic reactions and their predictors among workers who experienced serious violent acts : are there sex differences ?


(Réactions post-traumatiques et leurs facteurs de prédiction chez les travailleurs ayant subi des actes de violence graves : y a-t-il des différences entre les sexes ?).


Article

GEOFFRION S. | GONCALVES J. | MARCHAND A. | BOYER R. | ET COLL.

Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, Royaume-Uni, vol. 62, n° 4, mai 2018, pp. 465-474, ill., bibliogr. (En anglais)

Les actes violents graves (violence physique, vol qualifié, agression sexuelle et menaces de mort) sont parmi les exemples les plus visibles et les plus notables de violence au travail. Bien que les femmes courent généralement un risque plus élevé de réactions post-traumatiques à la suite de ces agressions, les différences entre les sexes en ce qui concerne les types de réactions post-traumatiques et leurs facteurs de prédiction sont peu connues. Cet article présente les différences entre les sexes dans les réactions post-traumatiques des actes violents graves et les prédicteurs de ces réactions. L'étude a été menée auprès d'un échantillon de commodité de 2 889 travailleurs francophones du Québec, Canada, au moyen d'un sondage auto-administré. Des modèles de régression linéaire et des comparaisons post-hoc de coefficients selon le sexe des répondants ont été utilisés pour atteindre l'objectif. Les résultats préliminaires ont confirmé que si les hommes sont plus exposés à la violence au travail, les femmes connaissent un plus grand nombre de réactions post-traumatiques. Les femmes étaient plus touchées par les flashbacks, l'évitement et l'hypervigilance que les hommes. Les résultats ont également montré que le fait d'être victime d'un agresseur masculin était associé à un plus grand nombre de réactions post-traumatiques chez les femmes, alors que le fait d'être victime d'une personne de l'entourage (collègue, supérieur, employé) était associé à un plus grand nombre de réactions post-traumatiques chez les deux sexes. Ces résultats soulignent la nécessité de mieux considérer le sexe comme un déterminant potentiel de la santé mentale dans les études sur la violence au travail.

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