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Psychological predictors of change in the number of musculoskeletal pain sites among Norwegian employees : a prospective study.
(Facteurs psychologiques prédictifs de modification dans le nombre des localisations des douleurs musculosquelettiques chez des employés norvégiens : étude prospective).
Article
Publié dans : BMC Musculoskeletal Disorders, Royaume-Uni, vol. 18, n° 140, 2017, 13 p., ill., bibliogr. (En anglais)
La pathogenèse des syndromes de douleurs musculosquelettiques diffuses reste une énigme. Cette étude a tenté de déterminer si les états psychologiques, la satisfaction au travail, l’intensité de la douleur et les problèmes de sommeil contribuaient à la diffusion et à la diminution du nombre de douleurs musculosquelettiques. Un échantillon de 2 989 salariés norvégiens ont rempli un questionnaire au départ du suivi et 2 ans plus tard. Les données ont été analysées par régression logistique ordinale et multinomiale afin de déterminer les effets sur le degré et l’orientation des changements du nombre de sites de douleurs (NPS). Après avoir tenu compte du sexe, de l’âge, du niveau de qualification et du nombre de sites douloureux, des augmentations du nombre de zones de douleur entre le début et la fin du suivi étaient prédites par l’épuisement émotionnel, la souffrance mentale, le fait d’avoir peu de ressources, la tristesse, les troubles du sommeil et l’intensité des céphalées. Des diminutions étaient prédites par des niveaux faibles d’épuisement émotionnel, de souffrance mentale, de troubles du sommeil, de nervosité et une plus faible intensité des céphalées, cervicalgies, douleurs des épaules et lombalgies. Des nombres élevés de sites douloureux initialement étaient associés à une diminution du nombre de localisations douloureuses et moins de risque d’extension. Certains facteurs qui ne prédisaient ni diminution ni augmentation étaient néanmoins associés au degré de diminution (dépression, anxiété, avoir des ressources, efficacité perçue) ou d’augmentation (anxiété). En conclusion, plusieurs facteurs psychologiques et physiologiques pouvaient prédire des modifications dans le nombre des sites de douleurs. Il est nécessaire de poursuivre les recherches pour identifier les mécanismes possibles par lesquels des facteurs psychologiques et comportementaux participent à la propagation des douleurs.