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Night shift work and other determinants of estradiol, testosterone, and dehydroepiandrosterone sulfate among middle-aged nurses and midwives.
(Travail posté de nuit et autres déterminants de l’estradiol, de la testostérone et du sulfate de déhydroépiandrostérone chez des infirmières et des sages-femmes).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 42, n° 5, septembre 2016, pp. 435-446, ill., bibliogr. (En anglais)
Les buts de cette étude étaient d’examiner l’association entre travail de nuit en horaires alternants et concentrations sanguines d’estradiol, testostérone et sulfate de déhydroépiandrostérone (DHEAS), en prenant en compte leur rôle bien connu dans le cancer du sein, et d'évaluer le rôle de leurs déterminants non professionnels. Il s’agissait d’une étude transversale menée chez 345 infirmières et sages-femmes en période de pré-ménopause et 187 en période de post-ménopause (263 femmes travaillant en postes de nuit alternants et 269 femmes travaillant de jour). Chez les femmes ménopausées, les résultats ont montré une association positive statistiquement significative entre la durée totale du travail de nuit pendant plus de 15 ans et le niveau d’estradiol. Les caractéristiques des postes de nuit étaient significativement associées à l’estradiol chez les femmes ménopausées de chronotype matinal. Les associations connues entre les hormones et leurs principaux déterminants, tels que l’âge et l’indice de masse corporelle, étaient confirmées. Les résultats de cette étude impliquent que le travail posté de nuit sur de longues durées pourrait être associé à une augmentation des niveaux d’estradiol chez les femmes ménopausées, en particulier chez celles qui sont de chronotype matinal.