Association of rotating night shift work with BMI and abdominal obesity among nurses and midwives.


(Association du travail posté en horaires alternants avec l’indice de masse corporelle et l’obésité abdominale chez des infirmières et des sages-femmes).


Article

PEPLONSKA B. | BUKOWSKA A. | SOBALA W.

Publié dans : PLoS ONE, (e-revue), Etats-Unis, vol. 10, n° 7, juillet 2015, 13 p., ill., bibliogr. (En anglais)

De plus en plus de preuves épidémiologiques suggèrent que le travail posté peut jouer un rôle dans l’étiologie de l’augmentation du poids corporel. Le but de cette étude était d’examiner l’association entre le travail en horaires alternants et l’indice de masse corporelle (IMC) et adiposité abdominale chez des infirmières et des sages-femmes. Une étude transversale a été menée chez 724 infirmières et sages-femmes, âgées de 40 à 60 ans (354 en travail de nuit alternant et 370 en travail de jour) en Pologne, entre 2008 et 2011. Des informations sur leurs histoires professionnelles et les facteurs de confusion possibles ont été recueillies au cours d’entretiens individuels. Des mesures anthropométriques relatives au poids, à la taille, au tour de poitrine (WC) et de hanches (HC) ont été faites, et l’IMC, le rapport taille/hanches (WHR) et tour de taille/hauteur (WHtR) ont été calculés. Des modèles de régression GLM (modèle linéaire généralisé) et de régression logit binomiaux ont été établis pour examiner l’association entre travail posté de nuit et paramètres anthropométriques, en tenant compte de l’âge, de la silhouette à 20 ans, du tabagisme, du statut marital et de la prise de traitement hormonal de la ménopause. Les résultats ont montré que les travailleuses de nuit présentaient des associations significatives avec l’IMC, WC, HC et WHtR, et une augmentation de l’IMC de 0,477 kg/m2 pour 1000 nuits de travail et de 0,432 kg/m2 pour 10000 heures de travail de nuit, le WC augmentant respectivement de 1,089 cm et 0,99 cm, et le HC de 0,72 cm et le WHtR de 0,007 cm pour les deux mesures. Le travail de nuit aussi bien actuel que cumulé était associé à l’obésité chez les femmes signalant au moins 8 nuits de travail par mois. En conclusion, les résultats de cette étude confirment les relations déjà signalées entre travail de nuit et développement de l’obésité.

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