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Night shift work characteristics and 6-sulfatoxymelatonin (MT6s) in rotating night shift nurses and midwives.
(Caractéristiques du travail de nuit et 6-sulfatoxymélatonine (MT6s) chez des infirmières et sages-femmes en quarts de nuit alternants).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 69, n° 5, mai 2012, pp. 339-346, ill., bibliogr. (En anglais)
La synthèse de la mélatonine suit un cycle circadien, avec des niveaux élevés la nuit et bas la journée. L’exposition à la lumière la nuit pourrait jouer un rôle dans le développement du cancer du sein chez les travailleurs de nuit à travers l'inhibition de la synthèse de la mélatonine. L'objectif de cette étude était d'examiner un certain nombre de facteurs déterminants du travail de nuit en relation avec la 6-sulfatoxymélatonine (MT6s), principal métabolite de la mélatonine. Une étude transversale a été réalisée sur 345 infirmières et sages-femmes (âgées de 40 à 60 ans), effectuant des postes de nuit alternants et 370 infirmières et sages femmes travaillant la journée seulement. Les histoires professionnelles et l’emploi actuel ont été caractérisés à partir de questionnaires et agendas de la semaine. Des échantillons d’urine ont été prélevés afin d’analyser la MT6s. Les résultats n’ont pas montré de différence significative entre les concentrations de MT6s des femmes travaillant en poste de nuit et celles des femmes travaillant uniquement la journée (47,2 versus 45,7 ng/mg de créatinine, respectivement). Les moyennes ajustées des infirmières et sages-femmes en postes de nuit rotatifs variaient selon le service (35,1 ng/mg de créatinine en néonatologie à 68,2 ng / mg de créatinine dans le service d'orthopédie). Les femmes qui travaillaient plus 8 fois par mois dans des équipes de nuit avaient des niveaux de MT6s inférieurs à celles ayant moins de quarts de nuit (37,9 versus 47,4 ng/mg de créatinine, respectivement). Le total des antécédents de travail de nuit n'était pas été associé aux concentrations de la MT6s. En conclusion, les résultats de cette étude indiquent que travailler de nuit plus de 8 fois par mois peut perturber la synthèse de mélatonine.