Job strain, sleep and alertness in shift working health care professionals : a field study.


(Stress au travail, sommeil et vigilance chez les professionnels de la santé travaillant par roulement : une étude de terrain).


Article

KARHULA K. | HARMA M. | SALLINEN M. | HUBLIN C. | ET COLL.

Publié dans : Industrial Health, Japon, vol. 51, n° 4, juillet 2013, pp. 406-416, ill., bibliogr. (En anglais)

Les auteurs ont exploré les associations du stress au travail avec le sommeil et la vigilance chez les infirmières et les aides-soignantes travaillant par roulement. Les participantes (n = 95) ont été recrutées, à partir de l'étude finlandaise du secteur public, dans les services hospitaliers appartenant aux quartiles supérieurs ou inférieurs pour le stress au travail. Le stress professionnel de chacune des participantes était au moins aussi élevé dans le groupe avec un stress élevé ou aussi bas dans le groupe à faible stress que la moyenne du service. L'étude comprenait trois semaines de mesures avec agenda du sommeil et actigraphie. Un test psychomoteur de vigilance (PVT) a été réalisé au cours d'un poste du matin et d'un poste de nuit et pendant un jour de congé. L'efficacité du sommeil avant les postes du matin était moindre dans le groupe avec stress élevé que dans celui avec stress faible (p = 0,03). Le groupe avec le stress le moins élevé faisait des siestes plus fréquentes (72 vs 45 % ; p <0,01) et plus longues (62 vs 35 min ; p = 0,01) avant le premier poste de nuit que le groupe avec le stress le plus élevé. Les difficultés d'endormissement étaient plus fréquentes dans le groupe avec stress élevé, surtout après les postes du soir (p <0,01). Le groupe avec stress élevé montrait plus souvent un plus long temps de réaction lors du PVT pendant le poste de nuit (p = 0,02). La durée moyenne du sommeil (6 h 49) et l'efficacité (89 %) ne différaient pas entre les groupes. En conclusion, un stress professionnel élevé est associé à des difficultés d'endormissement et diminue la vigilance psychomotrice dans les postes de nuit. Le travail par roulement a contribué à une altération du sommeil dans les deux groupes. Des initiatives individuelles et d'autres liées à l'organisation sont nécessaires pour favoriser un sommeil suffisant chez les infirmières travaillant par roulement, en particulier en cas de stress élevé.

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