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Emissions of ultrafine particles and volatile organic compounds from commercially available desktop three-dimensional printers with multiple filaments.
(Emissions de particules ultrafines et de composés organiques volatils par des imprimantes de bureau en trois dimensions avec différents types de filaments et disponibles dans le commerce).
Article
Publié dans : Environmental Science and Technology, Etats-Unis, vol. 50, n° 3, 5 juillet 2016, pp. 1260-1268, ill., bibliogr. (En anglais)
Des recherches antérieures ont montré que les imprimantes de bureau 3D peuvent émettre un grand nombre de particules ultrafines (PUF, des particules inférieures à 100 nm) et certains composés organiques volatils (COV) dangereux lors de l'impression, même si très peu de combinaisons de filaments et d'imprimantes 3D ont été testées à ce jour. Ce travail a quantifié les émissions de PUF et d’espèces de COV à partir de 5 imprimantes 3D différentes utilisant jusqu’à 9 types de filaments, par expérimentation contrôlée en chambre d’essai. Les résultats ont montré une variation conséquente d’émissions en fonction de l’imprimante et surtout du type de filament choisi, avec des taux parfois 20 fois supérieurs aux maximums recommandés. Les COV émis en plus grande quantité comprenaient notamment du styrène présent dans les plastiques ABS (acrylonitrile butadiène styrène), alors qu’il est considéré comme un cancérogène possible par le Centre international de la recherche sur le cancer (CIRC). Les auteurs concluent que des travaux doivent être menés pour améliorer la sécurité sanitaire de l’impression 3D, en particulier lorsque les imprimantes 3D sont utilisées dans de petits bureaux mal aérés. Ils suggèrent aussi que les fabricants systématisent les parois qui permettent de limiter la diffusion des composés dans l’air et équipent leurs imprimantes de systèmes de filtration.