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Work-family conflict as a mediator in the association between work stress and depressive symptoms : cross-sectional evidence from the German lidA-cohort study.
(Conflit travail/famille en tant qu’intermédiaire dans l’association entre le stress au travail et les symptômes dépressifs : preuves issues de l’étude transversale allemande de la cohorte lidA).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 88, n° 3, avril 2015, pp. 359-368, ill., bibliogr. (En anglais)
Les symptômes dépressifs générant de nombreux jours d’absence au travail, une perte de productivité et une retraite anticipée, des moyens pour prévenir les symptômes dépressifs sont importants. Les auteurs ont étudié le rôle du conflit travail/famille (WFC) dans l’association entre le stress au travail et les symptômes dépressifs. La cohorte (première vague de l’étude « Leben in der Arbeit » (lidA), ou vie au travail) comprenait 5 906 salariés nés en 1959 ou 1965. Le stress au travail, les symptômes dépressifs et le conflit travail/famille ont été mesurés par des questionnaires. D’autres facteurs ont été pris en compte comme l’âge, la formation, le surinvestissement au travail et le nombre d’enfants. Le stress au travail était significativement associé aux symptômes dépressifs chez tous les salariés à temps plein et chez les femmes à temps partiel. Après ajustement sur l’effet du conflit travail/famille, les estimations étaient plus faibles chez les hommes et étaient diminuées de moitié chez les femmes. Le WFC était également associé significativement avec le stress au travail et les symptômes dépressifs : tous les critères pour un rôle d’intermédiaire partiel entre le stress au travail et l’état dépressif étaient remplis. En conclusion, la prévention du WFC peut aider à réduire le nombre de jours d’absence et de départs anticipés à la retraite chez les salariés d’âge moyen, hommes et femmes.