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Aménagement du travail de nuit, temps de repos et qualité du travail à l’hôpital.
Extrait de : 50e anniversaire de la SELF. Ergonomie et société : quelles attentes, quelles réponses ? 48e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Paris, 28-30 août 2013.
Acte congres
Edition : Société d’ergonomie de langue française (SELF, Maison de la Recherche, Université Toulouse Le Mirail, 5 allée Antonio Machado, 31058 Toulouse Cedex 9), 2013, 1 CD-Rom, 8 p., ill., bibliogr.
iCette étude s’inscrit dans une réflexion générale sur l’aménagement des postes de nuit. Plus précisément, elle vise à montrer les effets des temps de repos et de sommeil sur les personnes qui travaillent de nuit et sur la qualité de leur travail. La situation étudiée est un service de soins intensifs de cardiologie dans lequel deux équipes en nuits fixes composées de 5 infirmiers diplômées d’Etat (IDE) et de 3 aides-soignants alternent. Le recueil de données concerne exclusivement les IDE et s’appuie sur des observations systématiques, des agendas de sommeil, une échelle de somnolence (KSS) et des indicateurs de qualité du travail (échelles analogiques et questionnaires). Les résultats montrent que le nombre d’épisodes de repos ainsi que celui de siestes dépend des exigences de la nuit. Bien que les temps de repos aient une influence sur l’évolution de la somnolence au cours du poste, il n’y a pas d’effet direct sur les indicateurs de qualité du travail. Une réflexion sur le choix des indicateurs de qualité du travail à l’hôpital doit être menée.