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Night shift work at specific age ranges and chronic disease risk factors.
(Travail posté de nuit à des tranches d'âge spécifiques et facteurs de risque de maladies chroniques).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 72, n° 2, février 2015, pp. 100-107, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de l'étude était d'examiner l'association entre les antécédents professionnels de travail de nuit et l'âge où le travail de nuit a été réalisé d'une part, et le cancer et les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires chez 54 724 femmes de l'étude sur la santé des infirmières (Nurses' Health (NHS) II) d'autre part. Comparés aux travailleurs n'ayant jamais effectué de postes de nuit, les travailleurs de nuit ont une probabilité accrue d'obésité (indice de masse corporelle = 30 kg/m2 ; OR = 1,37, IC 95 % 1,31 à 1,43), de plus grande consommation de caféine (= 131 mg/jour ; OR = 1,16, IC 95 % 1,12 à 1,22) et d'apport calorique total plus élevé (= 1715 kcal/jour ; OR = 1,09, IC 95 % 1,4 à 1,13), de tabagisme actuel (OR = 1,30, IC 95 % 1,19 à 1,42) et des durées de sommeil plus courtes (= 7 h de sommeil/jour ; OR = 1.19, 95 % IC 1,15 à 1,24). Ces estimations varient en fonction de l'âge auquel le travail de nuit a été effectué, le travail de nuit avant 25 ans étant associé à moins de facteurs de risque que le travail de nuit chez des personnes plus âgées. Ces résultats indiquent que les interventions ciblant le style de vie des travailleurs de nuit devraient potentiellement tenir compte de l'âge auquel il est effectué, dans la mesure où les facteurs de risque peuvent varier au cours de la carrière d'une femme.