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The impact of bystanding to workplace bullying on symptoms of depression among women and men in industry in Sweden : an empirical and theoretical longitudinal study.
(Etre témoin de harcèlement au travail et conséquences sur les symptômes de dépression chez des hommes et des femmes du secteur industriel en Suède : étude longitudinale théorique et empirique).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 86, n° 6, août 2013, pp. 709-716, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de savoir si être témoin de harcèlement professionnel pouvait provoquer des symptômes dépressifs ultérieurs. L’enquête a été menée chez 2 563 personnes (342 femmes et 2 227 hommes) de quatre grandes entreprises suédoises. Au temps T1, il y avait 305 témoins de harcèlement (275 hommes et 30 femmes). Au temps T2 (dix-huit mois après), les 30 femmes témoins et 161 hommes témoins avaient des symptômes de dépression. Par ailleurs, 2 177 employés ont répondu à un questionnaire aux temps T1 et T2. Le nombre d’hommes témoins de harcèlement était plus important que le nombre de femmes. Cependant, la proportion de femmes témoins de harcèlement et qui ont développé des symptômes dépressifs 18 mois après était plus élevée que chez les hommes. Par ailleurs, les facteurs suivants augmentaient le risque de futurs symptômes de dépression : être témoin de harcèlement, entendre des rumeurs de changement dans le travail, ressentir une ambiguïté dans son rôle, peu apprécier d’être dans un groupe. Le stress au travail n’était pas un facteur de risque de dépression. Ces résultats sont conformes à des résultats de précédentes études selon lesquels être témoin de harcèlement au travail est lié à des symptômes dépressifs ultérieurs.