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Comparison of the "instability of pyramids of stress (IPS)", the "job strain (JS)", and the "effort-reward imbalance (ERI)" models : assessing occupational health and work environment stressors in dentists and cleaners.
(Comparaison des modèles "instabilité des pyramides du stress (IPS)", "demande-latitude (JS)" et "déséquilibre efforts/récompenses (ERI)" : évaluation de la santé et des facteurs de stress liés à l'environnement de travail chez des dentistes et des agents de propreté).
Article
Publié dans : Central European Journal of Occupational and Environmental Medicine, Hongrie, vol. 11, n° 1, 2005, pp. 33-70, ill., bibliogr. (En anglais)
L'article présente un nouveau modèle psychosocial et neuroergonomique du stress au travail, le modèle "instabilité des pyramides du stress (IPS)" qui intègre en un seul modèle l'ensemble de la charge représentée par l'exposition aux facteurs de stress professionnels (incluant les aspects psychosociaux, neuro-ergonomiques, et les facteurs liés à la vie domestique et familiaux), testé de façon empirique. Trois modèles du stress au travail, le modèle demande-latitude (JS), le modèle déséquilibre efforts/récompenses (ERI) et le modèle IPS sont appliqués à un groupe de dentistes et à un groupe d'agents de propreté. Les différences entre ces deux groupes sur le plan de la santé et des facteurs de stress liés à l'environnement de travail sont analysées et une comparaison critique de ces trois modèles est proposée. Les résultats montrent que le modèle IPS, c'est à dire l'ensemble des contraintes de travail, était significativement plus élevé chez les dentistes par rapport aux agents de propreté. Le modèle ERI n'a pas montré de différences significatives entre les deux groupes, contrairement au modèle JS qui a montré des contraintes plus importantes pour les agents de propreté que pour les dentistes, ces résultats étant contraires à ceux obtenus avec le modèle IPS. Ni le modèle JS, ni le modèle ERI n'ont montré de corrélations significatives avec les troubles du sommeil et les douleurs ostéomusculaires, et ce ni chez les dentistes ni chez les agents de propreté, alors que des corrélations significatives ont été observées entre le modèle IPS et les indices de troubles du sommeil et de douleurs musculosquelettiques dans le groupe des dentistes. De même, les effets cumulatifs des facteurs domestiques et familiaux étaient significativement plus élevés chez les dentistes. Toutes ces données permettent d'envisager la mise au point d'un modèle du stress qui pourrait être intéressant pour la prévention du stress professionnel dans l'avenir.
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