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I shouldn’t have to do this : illegitimate tasks as a stressor in relation to organizational control and resource deficits.
(Je ne devrais pas avoir à faire ça : les tâches illégitimes comme facteur de stress en lien avec le contrôle organisationnel et le déficit de ressources).
Article
Publié dans : Work and Stress, Royaume-Uni, vol. 27, n° 3, 2013, pp. 262-277, ill., bibliogr. (En anglais)
La réalisation de tâches perçues comme étant non nécessaires ou non raisonnables, appelées ici les tâches illégitimes, représente un nouveau facteur de stress au travail. Cette étude cherche à déterminer si ce nouveau facteur de stress est pertinent et significatif dans le contexte du travail managérial. L’objectif de l’étude est donc d’évaluer la contribution des caractéristiques de l’organisation sur la prévalence des tâches illégitimes dans le travail des managers de 1er et de 2e niveaux. La Berne Illegitimate Task Scale (BITS), échelle mesurant les tâches perçues comme non nécessaires et comme non raisonnables, a été utilisée auprès d’un échantillon de 440 managers opérationnels, issus de 28 organisations suédoises différentes. En outre, d’autres mesures ont été effectuées : le niveau de stress, la satisfaction au travail, les déficits de ressources, les défauts de contrôle organisationnel, l’étendue des responsabilités, ainsi que l’expérience managériale. Cette étude montre que les tâches illégitimes sont effectivement présentes chez les managers de 1er et de 2e niveaux. Une analyse à plusieurs niveaux montre que plus l’entreprise est caractérisée par une allocation injuste et arbitraire des ressources, des structures décisionnelles obscures et une concurrence entre unités concernant les ressources, plus des tâches considérées comme illégitimes sont fréquentes.