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Inflammatory markers in blood and exhaled air after short-term exposure to cooking fumes.
(Marqueurs inflammatoires dans le sang et l'air expiré après exposition à court terme à des fumées de cuisson).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 57, n° 2, mars 2013, pp. 230-239, ill., bibliogr. (En anglais)
Les fumées de cuisson contiennent des aldéhydes, des acides alcanoïques, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, des composés hétérocycliques dont l’inhalation comporte un risque pour la santé. Le but de cette étude était de voir si l'inhalation de fumées de cuisson altérait l'expression des réactions inflammatoires de la muqueuse bronchique et sa réponse inflammatoire systémique ultérieure dans les biomarqueurs sanguins. Vingt-quatre volontaires en bonne santé sont restés dans une cuisine modèle, pendant 2 ou 4 h, d’abord avec une exposition à un air normal, puis avec exposition à des niveaux contrôlés de fumées de cuisson. Après exposition aux fumées de cuisson, les résultats montrent une augmentation de la concentration des D-dimères sanguins de 0,27 à 0,28 mg/ml ; une tendance à une augmentation de l'interleukine 6 (IL-6) dans le sang, de l'éthane dans l'air expiré, et de IL-1 bêta dans le condensat de l’air exhalé. Dans une sous-analyse de 12 sujets, il y avait aussi une augmentation des niveaux d'éthane (de 2,83 parties par milliard (ppb) avant exposition à 3,53 ppb après exposition), et de IL-1 bêta (de 1,04 avant exposition à 1,39 pg/ml immédiatement après). Cette étude n’a révélé que de petits changements dans les niveaux de marqueurs de l'inflammation dans l'air expiré et dans le sang après une exposition à court terme à des concentrations modérées de fumées de cuisson. Les méthodes utilisées peuvent être intéressantes pour identifier des réactions dans la muqueuse des voies aériennes et pour la prévention des maladies respiratoires chroniques.