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Occupational contact dermatitis in construction workers : a retrospective analysis of the North American Contact Dermatitis Group Data, 2001–2020.
(Dermatite de contact professionnelle chez les travailleurs de la construction : analyse rétrospective des données du North American Contact Dermatitis Group, 2001-2020).
Article
Est Publié dans : Dermatitis, vol.35 n°5, septembre-octobre 2024, pp.467-475, ill., bibliogr.
Cette étude a eu pour objectif de déterminer la prévalence de la dermatite de contact allergique professionnelle et de caractériser les allergènes professionnels courants chez les travailleurs de la construction (TC). Sur 47 843 patients ayant subi des tests cutanés aux États-Unis et au Canada de 2001 à 2020, 681 étaient des TC. Ces derniers étaient plus susceptibles d'être des hommes, de souffrir d'une maladie cutanée professionnelle et d'avoir une atteinte des mains. Sur 681 TC, 411 ont présenté des réactions positives aux tests cutanés, et près d'un tiers, des réactions pertinentes sur le plan professionnel. Les allergènes les plus courants étaient le dichromate de potassium, la résine époxy bisphénol A, le carba mix, le chlorure de cobalt (II) hexahydraté, et le mélange de thiurames. Les principales sources d'allergènes professionnels sont le ciment/béton/mortier, les gants et les revêtements (peinture/laque/glacis/vernis/taches). La maladie coeliaque professionnelle est fréquente chez les femmes enceintes d'Amérique du Nord. Dans ce groupe, les sources étiologiques fréquemment identifiées de dermite allergique professionnelle comprenaient les métaux, la résine époxy et le caoutchouc.
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