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Low workload as a trigger of sick leave. Results from a Swedish case-crossover study.
(Une charge de travail faible comme déclencheur d’absentéisme médical. Résultats d'une étude cas-croisés suédoise).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 54, n° 2, février 2012, pp. 202-209, ill., bibliogr. (En anglais)
Les congés maladie varient au cours du temps dans une population d’une manière qui ne correspond pas avec les variations de la santé dans cette population. Ils varient également parmi les individus pour un même diagnostic. Ce qui implique que pour mieux comprendre le phénomène social qu’est le congé maladie, il faudrait examiner d’autres facteurs qui peuvent modifier l’association entre maladie ressentie (illness), maladie socialisée (sickness), maladie diagnostiquée ou pathologie (disease), et congé maladie. Le but de cette étude était de tester l’hypothèse selon laquelle l’exposition à une plus faible charge de travail que d’habitude quand on se sent malade peut déclencher la prise d’un congé maladie. Il s’agissait d’une étude cas-croisés portant sur 546 arrêts maladie enregistrés dans une cohorte de 1 430 employés de 6 entreprises suédoises. Les nouveaux congés maladie ont été rapportés au cours de 3 à 12 mois de suivi. L’exposition était évaluée par entretien structuré au moment du congé. Le rapport de cotes de congé maladie pour les jours avec charge de travail inhabituellement faible était de 2,57 (intervalle de confiance à 95 % : 1,07 – 6,16). En conclusion, cette étude montre que les sujets qui tombent malades les jours caractérisés par une plus faible charge de travail que d’habitude ont plus tendance à prendre un congé maladie. Ces résultats indiquent que des facteurs non médicaux peuvent avoir un effet déclencheur sur les arrêts maladie de courte durée, mais les mesures utilisées demandent à être répétées dans des échantillons qui permettraient une meilleure généralisation et une recherche de modification d’effet.