0 avis
Fitness for work in health care workers : state of the art and possible operational recommendations for its formulation and management in relationship to alcohol and drug addiction.
(Aptitude au travail chez les personnels soignants : état de l'art et recommandations opérationnelles possibles pour sa formulation et sa gestion dans le cas d'une addiction à l'alcool et aux drogues).
Article
Publié dans : La Medicina del lavoro, Italie, vol. 103, n° 3, mai-juin 2012, pp. 203-211, ill., bibliogr. (En anglais)
L'alcoolisme et la consommation de substances illicites peuvent avoir des conséquences sur la santé altérant les facultés cognitives, la performance et augmentant le risque d'accidents pour le salarié mais aussi pour les tiers. Il semblerait que les conditions de travail du secteur de la santé favoriseraient ces addictions. Cette étude avait pour but d'en évaluer la portée et les conséquences sur l'aptitude au travail. Une estimation récente indique entre 1 et 14 % de problèmes liés à l'alcool et entre 6 et 15 % d'abus de substances psychotropes illicites ou pas chez les personnels soignants. Il s'agit le plus souvent de tranquillisants, de sédatifs ou d'hypnotiques, en particulier chez les médecins. Par contre, il est impossible de relier les accidents du travail aux consommateurs de drogues ou de vérifier si la mise en place de programmes de prévention a permis de maîtriser ce problème. La réglementation italienne identifie le médecin du travail comme la clef de la prévention de la toxicomanie, mais elle est encore difficile à appliquer. Les auteurs considèrent que des lois simples devraient être votées, définissant clairement le rôle de chacun des acteurs de la prévention et les procédures.