Systematic review on the association between employee worktime control and work-non-work balance, health and well-being, and job-related outcomes.


(Revue de la littérature sur l’association entre le contrôle des salariés sur leur temps de travail et l’équilibre vie professionnelle/vie privée, la santé et le bien-être et les satisfactions liées au travail).


Article

NIJP H.H. | BECKERS D.G.J. | GEURTS S.A.E. | TUCKER P. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 38, n° 4, juillet 2012, pp. 299-313, ill., bibliogr. (En anglais)

Le but de cette revue de littérature était d’évaluer les preuves empiriques pouvant expliquer l’association entre le contrôle des salariés sur leur temps de travail (WTC) et l’équilibre vie professionnelle/vie privée, la santé et le bien-être et les satisfactions liées au travail. Un total de 53 études publiées entre 1995 et 2011 ont été retenues. Cinq différentes catégories de mesures du WTC ont été mises en évidence (WTC global, WTC multidimensionnel, horaires flexibles, contrôle des absences, et d’autres sous-dimensions du WTC). Une association positive entre le contrôle global des salariés sur leur temps de travail et l’équilibre vie professionnelle/vie privée et la satisfaction au travail a été trouvée, tandis qu’aucun lien évident n’a été relevé avec la santé et le bien-être. Des études d’intervention sur le WTC global ont permis de mettre en évidence une association causale positive avec l’équilibre vie professionnelle/vie privée mais n’ont pas permis de trouver des données suffisamment probantes sur l’association entre ce WTC global et la santé/bien-être et les satisfactions au travail. Des données limitées ont été trouvées concernant l’association entre le WTC multidimensionnel et les différents paramètres étudiés. Des données modérément solides ont été trouvées concernant l’association entre les horaires flexibles et les différents paramètres étudiés. En conclusion, cette revue de littérature a mis en évidence l’existence de raisons théoriques et empiriques permettant de considérer le contrôle des salariés sur leur temps de travail comme un outil permettant de promouvoir l’équilibre vie professionnelle/vie privée, la santé et le bien-être et les satisfactions liées au travail.

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