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Rotating nightshift work and the risk of endometriosis in premenopausal women.
(Travail posté de nuit et risque d'endométriose chez des femmes en période de préménopause).
Article
Publié dans : American Journal of Obstetrics and Gynecology, Etats-Unis, vol. 205, n° 5, novembre 2011, pp. 476.e1-476.e8, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude prospective était d'étudier l'association entre le travail de nuit avec rotation et le risque d'endométriose, au sein de la cohorte d’infirmières " Nurses Health Study II ". La population d’étude comprenait 2 062 cas confirmés par laparoscopie. Dans l’ensemble, il n’y avait aucune association entre travail de nuit en horaires alternants et le risque d'endométriose. Lorsque les cas étaient classés selon le statut d'infertilité, le risque était élevé chez les femmes souffrant d'infertilité et dont la durée du travail de nuit avec rotation était supérieure ou égale à 5 ans, comparativement à celles ne travaillant pas de nuit avec rotation. En revanche, il n'y avait pas d'association chez les femmes sans infertilité rapportée. En conclusion, cette étude a montré un risque légèrement accru d’endométriose chez les femmes infertiles travaillant la nuit en horaires alternants depuis plus de 5 ans. Cependant, la relation entre le travail posté, l'endométriose et l'infertilité est complexe, et la possibilité d'un biais en raison d'un effet du travailleur sain ou de l’infertilité doit être prise en considération.