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Allergy among veterinary medicine students in The Netherlands.
(Allergies chez les étudiants vétérinaires aux Pays-Bas).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 69, n° 1, janvier 2012, pp. 48-55, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était d'estimer la prévalence de la sensibilisation et les symptômes allergiques chez des étudiants en médecine vétérinaire. Une étude transversale a été menée à l’aide d’un questionnaire sur les symptômes allergiques, et des échantillons de sang ont été prélevés pour évaluer les concentrations sériques des anticorps IgE (immunoglobuline E) contre plusieurs allergènes. Les symptômes allergiques auto-rapportés étaient survenus chez 8,7 % des étudiants, dont 44 % causés par des animaux. La manipulation des animaux de ferme était fortement associée aux allergies auto-rapportées à des allergènes différents (Odds ratio OR = 6,9 ; intervalle de confiance IC 95 % : 1,9 à 25) et à des allergènes d'origine animale (OR = 12 ; IC 95 % : 1,4 à 103). La sensibilisation à au moins un allergène avait eu lieu pour 33,1 % des sujets. La sensibilisation avait tendance à être élevée durant les dernières années du programme des études équines. Contrairement aux allergies auto-rapportées, la prévalence de la sensibilisation aux allergènes diminuait avec les années d’étude pour les étudiants spécialisés dans la santé des animaux de la ferme (années 3-5 : OR = 0,5 ; IC 95 % : 0,3 à 1,1 ; année 6 : OR = 0,2 ; IC 95 % 0,1 à 0,5). Cela était indépendant du fait d’avoir grandi dans une ferme, qui est en soi un facteur de protection contre les allergies et la sensibilisation. En conclusion, cette étude fournit des preuves d’une augmentation de la prévalence des symptômes allergiques avec les années d'études vétérinaires, ce qui suggère que le contact avec les animaux, et plus précisément le contact avec les animaux de ferme, est un facteur de risque pour le développement des symptômes.