Comparing exposure zones by different exposure metrics using statistical parameters : contrast and precision.


(Comparaison des zones d'exposition par différentes mesures d'exposition en utilisant des paramètres statistiques : contraste et précision).


Article

PARK J.Y. | RAMACHANDRAN G. | RAYNOR P.C. | EBERLY L.E. | ET COLL.

Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 54, n° 7, octobre 2010, pp. 799-812, ill., bibliogr. (En anglais)

Récemment, la pertinence de l’utilisation des mesures de concentration en masse pour les particules ultrafines a été contestée, et les mesures de surface ou de la concentration numérique ont été proposées comme solutions alternatives. Afin d'évaluer la capacité de ces différents types de mesures à distinguer entre les zones d'exposition, les concentrations d'exposition ont été mesurées dans des zones d’exposition pré-désignées comme étant à haute et à faible exposition dans un restaurant, dans une usine de moulage sous pression d’aluminium et dans un laboratoire de moteurs diesel. Les classifications d'exposition prédéterminées ont été comparées pour chaque mesure au moyen de paramètres statistiques et des ratios de concentration calculés à partir des différentes concentrations d'exposition. Dans le restaurant, la mesure de surface et les concentrations numériques de particules fines ont montré des différences significatives entre les zones à haute et à basse exposition et elles révélaient un contraste plus élevé que les concentrations en masse, celles-ci n’indiquant pas de différences significatives. Dans l’installation de moulage d’aluminium, les concentrations obtenues par tous les types de mesures étaient significativement plus élevées dans la zone haute que dans la zone basse, mais les mesures de surface et les concentrations numériques de particules fines montraient des ratios de concentration plus grands entre les zones haute et basse, ainsi qu'un contraste plus élevé que les concentrations en masse. Dans le laboratoire des moteurs diesel, aucune différence significative n’a été observée dans les différentes mesures effectuées. En conclusion, les mesures de surface et des concentrations numériques de particules fines paraissent plus adaptées pour différencier les zones d'exposition et pour trouver les sources de nanoparticules. Le choix d'un système de mesures d'exposition ayant des implications importantes dans les études épidémiologiques et les pratiques d'hygiène industrielle, une approche multimétrique d'échantillonnage est recommandée pour l'évaluation de l'exposition aux nanoparticules.

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