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Explaining global job satisfaction by facets of job satisfaction : the Japanese civil servants study.
(Expliquer la satisfaction globale au travail par des facettes de la satisfaction au travail : étude menée auprès de fonctionnaires japonais).
Article
Publié dans : Environmental Health and Preventive Medicine, Japon, vol. 16, n° 2, mars 2011, pp. 133-137, ill., bibliogr. (En anglais)
La gestion de la satisfaction au travail est d’une importance croissante en termes de prise en charge de la santé des employés. Le but de cette étude était d’évaluer quelles facettes de la satisfaction au travail contribuent à la satisfaction professionnelle globale, et dans quelle mesure. 4 286 fonctionnaires japonais, âgés de 18 à 69 ans, ont participé à l’étude. Une enquête par questionnaire a été menée de 1998 à 1999. Une analyse par régression logistique a permis d’évaluer les facettes de la satisfaction au travail contribuaient à la satisfaction globale. Pour tous les employés, toutes les facettes contribuaient de façon significative à la satisfaction globale au travail. Parmi les 7 facettes évaluées, « être satisfait des responsabilités et compétences mises en oeuvre dans le travail » et « comment les aptitudes sont utilisées » contribuaient plus fortement à la satisfaction globale que « être satisfait de l’organisation du service », « collègues », « perspectives de travail », « conditions de travail physiques », et « salaires ». Les associations différentes entre les facettes de la satisfaction au travail et la satisfaction globale n’étaient pas modifiées de façon importante dans les analyses stratifiées par profession, avec l’exception que seules 3 facettes contribuaient à la satisfaction globale chez les employés administratifs. En conclusion, la satisfaction au travail liée aux aspects intrinsèques du travail (tels que « responsabilités et compétences mises en oeuvre » et « comment les aptitudes sont utilisées ») contribuait plus à la satisfaction globale que les autres aspects de la satisfaction au travail. Des études longitudinales menées parmi les employés exerçant différentes professions pourraient être nécessaires pour confirmer les résultats de cette étude.