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Psychoactive substances consumption in French fishermen and merchant seamen.
(Consommation de substances psychoactives en France chez des pêcheurs et des marins de la marine marchande).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 83, n° 5, juin 2010, pp. 497-509, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’évaluer le tabagisme, la dépendance à la nicotine, la consommation d’alcool, la dépendance à l’alcool et la consommation de médicaments chez des marins français. Les résultats étaient donnés selon la profession, pêcheur ou marin de la marine marchande. La cohorte comprenait des marins de 19 ports. Ils ont rempli un questionnaire comprenant des questions démographiques et professionnelles et concernant leur consommation d’alcool, de médicaments, et leur tabagisme. Le test de Fagerström a été utilisé pour déterminer leur dépendance à la nicotine et une version française du questionnaire CAGE a été utilisée pour déterminer leur dépendance à l’alcool. Les dérivés du cannabis ont été recherchés dans des échantillons d’urine. Les taux de prévalence pour le tabagisme et la consommation d’alcool quotidienne étaient plus élevés chez les pêcheurs que chez les marins de la marine marchande. La prévalence de la dépendance à la nicotine était plus élevée chez les pêcheurs fumeurs que chez les marins de la marine marchande. La profession n’était pas corrélée à l’addiction à l’alcool, mais des différences étaient notées dans le comportement par rapport à l’alcool dans les 2 professions. La prévalence de consommation de cannabis et d’autres médicaments était plus élevée chez les marins de la marine marchande, bien que les 2 professions n’aient pas eu une utilisation différente du cannabis récemment. Les facteurs démographiques ne pouvaient pas expliquer complètement ces différences. En conclusion, la consommation d’alcool et de tabac est un problème de santé publique majeur chez les marins. Les pêcheurs seraient sujets à une plus grande consommation. Les conditions de travail pourraient expliquer ces différences.